Ouiii, c'est ça qui est extraordinaire avec cette moto qui n'a rien avoir avoir avec une Harley, mais qui comme elle se prête tellement bien aux transformations. C'est ça l'esprit custom, vraiment tout ce que j'aime

Varier les plaisirs, c'est exactement ça, à l'origine, je voulais remettre mon Softail en configuration routière et me monter un chop sur une autre base Harley; mais pourquoi deux Harley ?
En fait, je vais faire l'inverse, radicaliser le Softail pour les sorties avec les autres copains qui roulent en Harley, descendre en ville ou aller au bar, et la Valkyrie pour la route avec un plaisir totalement différent; je pense que ça va être le top

C'est rigolo les coïncidences, en tous cas, je vois que tu n'est pas le seul à avoir les deux machines au garage, voir ci-dessous une citation de Didier:
Je ne suis pas passé de ... à..., mais ayant un peu de place dans mon garage je garde les 2: la F6C et un RK custom de 2007 (inj.)plutot dépouillé (et il le restera).
La première pour voyager, confort, fiabilité, bons souvenirs, la seconde pour descendre au bar, pour le mythe et les good vibrations, une HD quoi!
En un an, je viens de parcourir 8000 km en HD (la nouveauté) et 5000 en F6, et je confirme: j'adore :mes 2 bécanes.


Date de publication : 11/09/2015 14:27

moi en tout cas c'est mon objectif, je trouve que les deux se complètent à merveille

C'est sur à 15000€
Pour la vert lézard, je suis pas sur qu'avec un réservoir de 40L, ce soit trés esthétique et puis la couleur
De toutes manières, je peux pas acheter maintenant, si tout va bien ce sera au second semestre 2016.
Patience, patience....

Oui à l'origine les photos sont plus grandes, mais je ne sais pas comment faire pour qu'elle apparaissent en plus grand

J’ai roulé en Valkyrie,
Comme je l’ai précisé dans ma présentation, depuis ma rencontre avec Miss Valkyrie en septembre, ma curiosité n’a cessé de grandir. Au mois d’octobre, ayant vu une annonce non loin de Bordeaux ou je me rends toutes les semaines pour mon travail, j’ai profité d’un de mes déplacement pour aller la voir.
Auparavant, j’avais contacté le vendeur par téléphone, lui précisant bien que je n’étais pas acheteur, juste curieux, et que s’il avait un moment à m’accorder, je serai enchanté de voir sa moto et d’en parler avec lui. Il a accepté avec beaucoup de gentillesse et je me suis donc rendu chez lui.
Deuxième rencontre avec la belle, blanche et bleue pour le coup (ce n’est pas ma préférée….zut, je crois que je me suis fait des ennemis ), mais confirmation, le charme opère toujours, c’est vraiment un engin magnifique. Celle-là était d’origine avec son pare-brise, le propriétaire l’a faite démarrer et la mon cœur s’est emballé , n’ayant jamais entendu le son de ce fabuleux moteur. A ce moment, je n’espérais qu’une chose, qu’il me propose de l’essayer, car je ne lui avais bien sûr pas demandé par correction, sachant que je n’allais pas l’acheter. Mais non, le mot magique ne vint pas . La discussion fut brève, ayant acquis la moto récemment auprès d’un ami à lui et n’ayant que peu roulé avec, ce n’était pas un grand connaisseur.7000€ , j’ai bien vérifié au fond de mes poches, rien. Mais mon heure viendra, je suis décidé maintenant.
La deuxième occasion fut la bonne, une annonce sur Bordeaux dans un magasin de moto, rendez-vous pris, me voilà avec mon casque et mon blouson, esthétique spéciale, quelques modifications pas trop à mon gout, mais peu importe, démarrage de l’engin, joli bruit avec les pigies coupées, et me voilà parti.
Je décolle en souplesse, agréablement surpris par la maniabilité de l’engin, quelques ronds-points négociés en 4ème pour tester la souplesse légendaire du 6 cylindres et me voilà sorti de la ville. Je suis étonné du régime de croisière à 90, on dirait que le moteur tourne vite, habitué au martellement de mon tracteur de Milwaukee, mais un œil sur le compte tour me confirme que le moteur ronronne à peine, quel plaisir ce 6 cylindres, tout en douceur en onctuosité.
Pour doubler, pas de problème, une simple rotation de la poignée toujours en 5ème, et les 400kgs de l’ensemble s’envolent dans un feulement rageur , trop bien, je suis amoureux. Mais voilà, il va falloir faire demi-tour pour la rendre, le soleil couchant m’incite à rêver et je me vois sur les high ways chevauchant sans relâche mon destrier de métal vers l’horizon, je n’ai plus envie de rentrer.
Le cœur gros je la ramène au garage , même si elle ne plait pas esthétiquement, j’ai quand même pris un sacré pied pendant les 20 kms de mon petit run.
Reste plus qu’à économiser, mais ça c’est une autre histoire….

Merci à Didier et Noël pour leurs réponses sur l'origine d'Inzane, je me cultive

Citation :

question d'un novice, je serai curieux de connaitre la signification et la provenance du nom Inzane
Merci d'avance de vos réponses expertes.

Citation :

Oui merci je savais, en fait j'ai pris ce pseudo car c'est exactement mes initiales + celles de ma compagne et qu'on adore le Hard rock.

Citation :

Citation :

Je pense qu'il doit s'agir de Crazy Valk, avec qui j'ai déjà eu un contact, merci à lui, mais je suis pas sur que sa moto soit presque d'origine et encore moins qu'elle soit à vendre

Citation :

Je vois que la couleur est un sujet sensible ici lol
je me moquerai quand j'en aurai une

Salut la compagnie,
Juste une bafouille pour vous parler un peu de moi et ce qui m’amène sur votre forum.
Tout d’abord, je m’appelle Alain, je suis né en l’an de grâce 1959 (un bon cru parait-il, hips !) dans notre bonne ville de Pau, ce qui me fait 26 ans…..euh…avec 30 ans d’expérience, ça peut servir, quoi que.
Mon permis gros cube en poche acquis en 1978 sur une Z400 Kawa, je sillonne depuis les routes de France et de Navarre (et c’est rien de le dire puisque j’habite tout à côté), mais pas que.
J’ai aussi sillonné les routes d’Angleterre et d’Ecosse en allant au TT à 4 reprises (79, 80, 81, 91), également parcouru les routes des pays scandinaves en me rendant au Cap Nord, l’Allemagne, la Belgique, la Hollande (quel nom bizarre pour un pays….) la Suisse, l’Italie du nord et bien évidemment l’Espagne puisque j’habite à côté et que j’adore ce pays, ses gens, leur mode de vie beaucoup plus social et convivial que le nôtre et bien évidemment le climat chaud et sec qui va avec.
Les années 80 / 90 j’ai aussi pas mal usé mes pneus dans les concentres en France, en Espagne, en Suisse et aussi en allant sur les circuits, Bol d’or, 24h, GP et autres.
Des belles motos ? Ah oui, il y en a eu quelques une.
Tout d’abord la première en 1978 : une T500 Suzuki, ah le 2 temps et sa belle fumée bleue au démarrage.
Puis la même année une Z650 grand classique de chez Kawa, 40000 kms la première année, transformée à plusieurs reprises en allant des commandes reculées avec guidon bracelets et 4 en 1 Marving jusqu’à la version « Chips » avec tête de fourche Vetter et sacoches rigides.
Et puis fin 1979, j’ai flashé sur une Gold Wing, eh oui déjà (mais on y reviendra), achetée neuve à la concession de Bordeaux (celle qui était sur les quais, pour ceux qui ont connu) contre 18000 francs de l’époque!!! C’était la dernière GL1 qui lui restait en stock, le premier modèle avec les roues à rayons, les pots noirs mat avec leurs pare chaleur chromés et la petite jauge à essence sur le faux réservoir. Elle était rouge Bordeaux (normal me direz-vous), j’ai beaucoup aimé cette moto, son côté robuste, sa mécanique simple et accessible (réglage des soupapes par vis et contre écrou, allumage à vis platinées, on pouvait tout faire soi-même) c’était une vraie moto de grand tourisme, une grosse moto comme je les aime, avec une technologie différente, de la grande masse de la production de l’époque. Malheureusement je ne l’ai pas gardé car j’étais un peu jeune et pas assez sage pour cette machine.
En suivant une Z750 Kawa qu’on m’a volé et que j’ai gardé peu de temps de ce fait.
Puis ça a été l’époque des allemandes (ach les teutonnes c’est enooorme !), avec pour commencer une BMW R100/7 celle qui m’a emmenée au Cap Nord, transformée elle aussi au gré des envies. Vendu à un ami en 1982, c’est son fils qui l’a aujourd’hui et elle roule toujours !
Dans la foulée et suite à une opportunité, j’ai roulé quelque temps sur une R100RT série limitée Black boxer trop sage pour moi, le démon de la vitesse commençant à me titiller.
Les sportives Italiennes me faisaient de l’œil depuis un moment déjà et un choix s’est vite imposé, avec à mon avis une des plus belles et des plus farouche de l’époque, j’ai nommé la Ducati 900 SS, avec son kick, ses carbus Dell’orto de 40 et ses pots Conti, pour les afficionados, c’était la version noir et or de 1979. Quelle moto, un moteur fabuleux, une tenue de route exemplaire qui permettait bien des facéties…..mais c’était une autre époque ou la circulation et la maréchaussée étaient moins présentes qu’aujourd’hui.
Puis en 1984, mariage oblige, madame n’appréciant que très peu être passagère sur ce genre d’engin, je suis passé à la 1000 California II, un avant-gout d’Amérique et du cruising, attelée quelques 9 mois plus tard à un side-car Jeaniel. Eh oui, comme le dit l’adage, ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants, non juste deux, ça suffit, un garçon et une fille, le choix du roi.
Ce fut une mauvaise expérience, après deux accidents (heureusement que mon fils n’était pas à bord), j’ai décidé de retourner sur 2 roues, plus sûr pour moi.
Et donc retour chez les allemandes avec une R90 S daytona (orange dégradé), à mon avis la meilleure des BM, carbus Dell’orto et un joli bruit avec les Vatier.
Je m’en suis malheureusement séparé (il est des motos que l’on se devrait de garder) pour faire l’acquisition d’une R100 RS, afin de rouler plus confortablement par tous les temps grâce à son carénage intégral.
Puis au milieu des années 90, ce fut la traversée du désert, presque 15 ans sans moto pour raisons familiales et diverses.
Le temps a passé, et début des années 2000, une passion dévorante pour les V twins américains m’a pris aux tripes, malheureusement les aléas de la vie on nécessité presque 10 ans de patience avant d’acquérir ma première Harley, et ce fut à la fois un retour aux sources, de nouvelles rencontres et un nouveau départ dans ma vie à bien des égards.
Mon premier choix s’est porté sur un 1340 Road king de 1995, belle machine qui m’a permis d’intégrer l’univers Harley et de mieux comprendre ce qui me plaisait vraiment, mais trop conventionnelle à mon gout.
C’est ainsi, au bout d’une courte année, que grâce à un échange, j’ai pu acquérir celle qui à mes yeux est la meilleure représentante des Harley à l’ancienne : un 1340 Softail Héritage de 1995 lui aussi.
Et là, se fut la révélation, j’avais l’impression d’avoir une machine 20 ans plus ancienne que l’autre avec son gros moteur monté rigide dans le cadre, sa boite séparée, et un look des années 50.
Comme il se doit (car toutes les Harley sont transformées), elle est en perpétuelle évolution, car ce que j’aime sur ces machines, c’est le côté old school, brut, dépouillé, sobre, et pour ce faire, j’ai enlevé tout l’accastillage d’origine, réalisé quelques petites modifications faites maison, et cela ne s’arrêtera pas là, plein de projets hantent encore mes pensées.
Celle-là, c’est sur je la garde. Aujourd’hui elle approche les 90000 kms et démarre toujours au quart de tour alors qu’elle dort dehors depuis 2 ans, mais c’est du solide et l’entretien est assuré régulièrement par mes soins.
Heureusement elle aura Bientôt un toit et des murs, car on a commencé la construction du garage avec ma nouvelle compagne.
Et la Valkyrie me direz-vous ? Eh bien là aussi, c’est une affaire de coup de cœur.
En 1996 j’avais bien remarqué sa sortie dans les magazines, et j’avais trouvé l’idée sympa, n’ayant pas du tout d’attirance pour les dernières Gold, trop chargées à mon gout ; mais sans plus, et n’ayant jamais eu l’occasion d’en voir une de près, il faut dire que la bête est rare sur nos routes, je l’ai vite oubliée…….jusqu’en septembre de cette année (vieux motard que jamais), ou lors d’un rassemblement dans le Tarn et Garonne, je suis tombé nez à nez avec elle.
Quelle surprise, je me suis assis sur un banc à côté d’elle, et elle m’a tout de suite charmé avec sa robe rouge et blanche (je crois que ça plait à beaucoup ici) et ses formes avantageuses, alors je l’ai déshabillé du regard, ses six carburateurs, son énorme moteur qui dépasse de tous les côtés, ses gros garde boue à l’américaine, son gros réservoir et ses pots effilés au bout façon grosse voiture américaine des années 50.
Et la retour vers le futur, la même sensation éprouvée 36 ans plus tôt avec ma GL1, cette impression de confiance familière, de robustesse, comme si je pouvais aller au bout du monde avec elle, le voyage immobile qui commence au premier regard, le rêve du paysage qui défile et du trait blanc au milieu de la chaussée qui réapparait sans cesse devant ma roue…..je suis l’aigle de la route…..comme dans Mad Max.
En fait on retrouve le côté pratique, l’accessibilité mécanique, cette machine a été pensée pour la route avec la fantaisie en plus et la démesure si chère aux américains et je trouve le cocktail parfait.
Autre chose qui me plait beaucoup aussi, c’est sa rareté, ne pas faire comme les autres, se différencier mais pas forcément se faire remarquer, juste pour soi.
La Valkyrie, c’est l’anti thèse de la Harley, pourtant au départ elles ont été conçues pour la même clientèle, mais elles sont tellement différentes, autant avec l’une on est dans le brut, les vibrations, la sensation de vivre avec la mécanique, le chuintement de l’aspiration de l’unique carbu, le bruit des turns out à peine atténué par de simples chicanes et les coups de pistons que l’on pourrait presque compter au ralenti, autant avec l’autre on est dans le feutré, la souplesse, le velouté, la musique, la noblesse du six cylindre, et l’exubérance esthétique de son moteur et sa carrosserie.
Finalement ces deux motos se complètent à merveille et permettent de satisfaire des sensations tellement différentes mais si proches à la fois.
C’est décidé, quand je serais grand, j’en aurai une…..non sans rire, si je peux en 2016, elle viendra rejoindre dans notre nouveau garage, la Harley, et la Honda 750 VFC millésime 83 de ma compagne.
Et si on parlait de vous maintenant.
A peine rentré de ma concentre ou j’ai fait sa rencontre, j’ai cherché à en savoir plus et le net aidant, j’ai vite appris beaucoup de chose sur elle et plus j’en apprends, plus elle me plait et me fait rêver.
Et c’est ainsi que je suis vite tombé sur le forum ou je navigue depuis trois mois.
J’ai lu des articles, des posts de tous genres et j’ai vite décelé cette fraternité qui vous unit, la passion qui la nourrit, votre humour potache et bon enfant, parfois un peu caustique, mais jamais irrespectueux.
Certains donnent beaucoup pour faire vivre cette communauté et les autres le leur rendent bien en participant à la vie du groupe. C’est la marque des gens de qualité qui ont vécu et connaissent la valeur de l’amitié. J’aime votre ouverture d’esprit, votre gout de la vie et des bonnes choses partagées.
Il y a les spécialistes de l’informatique, de la mécanique, de l’organisation des sorties, ceux qui donnent leur avis sur tout et sur rien, bref vous êtes une grande famille avec votre diversité et aussi la proximité des choses qui vous rassemblent, la passion de la moto, de la route et du voyage qui permet de faire des belles rencontres.
Je suis très honoré de vous rejoindre sur ce forum, pour participer aux discussions, apprendre à mieux connaitre cette merveilleuse machine et j’espère que l’on pourra bientôt se rencontrer, même si je ne chevauche pas encore le destrier adéquat pour faire complètement partie de votre famille.
Si certains d’entre vous passent dans le sud-ouest, ce sera avec plaisir que nous vous recevrons Corinne et moi, pour une bière, un café, ou un coup de clef de douze si nécessaire.
Amitiés motardes.